Seydi Gassama se félicite de la décision du gouvernement et appelle à une justice indépendante.
Une avancée pour les droits humains
Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty International Sénégal, a salué l’ouverture d’une enquête.
Il estime que cette décision constitue un pas important vers la justice pour les victimes.
Il rappelle que 65 plaintes ont déjà été déposées devant divers tribunaux du pays.
Une réponse attendue après l’abrogation de l’amnistie
Pour M. Gassama, cette initiative du ministre de la Justice était prévisible.
Elle fait suite à l’abrogation de la loi d’amnistie de mars 2024.
Cette loi bloquait les poursuites pour les crimes graves commis entre 2021 et 2024.
« Nous n’avons pas été consultés, mais l’essentiel est que le processus soit lancé », a-t-il déclaré.
Un appui juridique pour les familles
Des avocats mandatés par Amnesty, la Raddho et la LSDH accompagnent les victimes.
Ils assistent les plaignants dans les juridictions de Dakar, Ziguinchor, Saint-Louis, Kolda et Sédhiou.
Leur mission : garantir un suivi rigoureux des procédures jusqu’à la vérité.
Lutte contre l’impunité et vigilance requise
Gassama insiste sur la nécessité de laisser la justice faire son travail.
Il exhorte les familles à faire confiance à l’appareil judiciaire tout en restant vigilantes.
Il affirme que « les crimes internationaux comme les meurtres et les tortures ne sont plus amnistiables ».
Une volonté politique affichée
Les autorités ont déjà posé des actes concrets, comme l’aide financière aux victimes.
Pour Gassama, cela démontre leur engagement à faire la lumière sur ces drames.
Il conclut : « Nous resterons aux côtés des victimes jusqu’à ce que justice soit faite. »