La Présidence sénégalaise lance une opération de récupération des véhicules encore en possession des dignitaires de l’ancien régime, suite à l’ultimatum fixé par le nouveau président Bassirou Diomaye Faye.
Le nouveau président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a intensifié ses efforts pour récupérer les biens de l’État, en particulier les véhicules présidentiels toujours détenus par les anciens dignitaires du régime précédent. En effet, malgré un ultimatum clair et une circulaire officielle, seuls trois véhicules ont été restitués sur les 130 recensés. Face à cette situation, la gendarmerie a été chargée d’immobiliser les véhicules concernés afin de garantir leur retour au parc automobile de la Présidence.
Depuis son investiture, le président Bassirou Diomaye Faye s’attelle à la tâche ardue de remettre de l’ordre dans la gestion des biens de l’État. À travers une circulaire datée du 21 mai 2024, il avait exhorté les détenteurs de véhicules présidentiels à les rendre au plus tard le 28 mai 2024, sans condition de leur état. Cependant, le faible taux de retour, avec seulement trois véhicules restitués à la date butoir, a mis en lumière la réticence des anciens dignitaires à se conformer à cette directive.
Les services du Palais présidentiel ont confirmé qu’au moins 130 véhicules appartenant au parc de la Présidence circulent encore entre les mains des membres de l’ancien régime. Face à cette situation, le président Faye a pris des mesures drastiques en activant les services compétents, notamment la Gendarmerie nationale, pour identifier et immobiliser ces véhicules où qu’ils se trouvent.
Cette initiative vise à rétablir l’intégrité des ressources de l’État et à s’assurer que les biens publics soient utilisés conformément aux priorités de la nouvelle administration. La récupération des véhicules est un pas crucial dans la lutte contre les abus de pouvoir et la mauvaise gestion des ressources sous l’ancien régime. La détermination du président Faye à récupérer ces biens démontre son engagement à instaurer une gouvernance plus transparente et responsable au Sénégal.
Le public et les observateurs politiques suivent de près cette opération, qui pourrait bien marquer le début d’une nouvelle ère de rigueur et de responsabilité dans la gestion des affaires publiques sénégalaises.