Gaza : Un « Enfer sur Terre » pour les Enfants, selon l’Unicef

Une Situation Alarmante

Gaza abrite un million d’enfants vivant dans des conditions désastreuses. Chaque jour, environ 40 enfants meurent, a déclaré vendredi l’Unicef. Depuis un an, les enfants de Gaza subissent des souffrances indescriptibles. James Elder, porte-parole de l’Unicef, a souligné cette tragédie lors d’un point de presse à Genève.

Les Conséquences de la Guerre

Depuis octobre 2023, plus de 14 100 enfants ont perdu la vie à Gaza. Cela représente entre 35 et 40 décès quotidiens depuis le début du conflit. De nombreux enfants restent ensevelis sous les débris, selon l’Unicef. Les frappes aériennes et les opérations militaires aggravent chaque jour la situation.

Un Manque Total de Sécurité

Les enfants de Gaza n’ont aucun endroit sûr où se réfugier. Les écoles, hôpitaux et camps surpeuplés sont également dangereux. Les privations touchent toute la population de Gaza, sans exception. James Elder a demandé : « Si cela ne réveille pas notre humanité, que le fera ? »

Des Histoires de Souffrance

L’histoire de Qamar, une fillette de sept ans, illustre ce drame. Blessée au pied lors d’une frappe sur le camp de Jabalia, elle a été transportée dans une maternité assiégée pendant 20 jours. L’hôpital, manquant de moyens, a dû amputer sa jambe pour éviter une infection fatale. Après l’opération, Qamar, sa mère et sa sœur ont fui vers le sud à pied. Elles vivent aujourd’hui dans une tente déchirée, entourée d’eau stagnante.

Gaza : Un Cimetière d’Enfants

En octobre dernier, l’Unicef avait qualifié Gaza de « cimetière pour enfants ». Deux mois plus tard, l’organisation a déclaré que Gaza était « le lieu le plus dangereux au monde pour un enfant ». Les témoignages montrent l’ampleur des privations et de l’insécurité.

Appel à la Mobilisation

James Elder a appelé la communauté internationale à agir immédiatement. « Où sont les actions face à cette horreur ? » s’est-il interrogé. Gaza montre l’urgence d’une mobilisation globale pour sauver des vies innocentes.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *