Après une mission en Libye, le professeur Abdoulaye Bathily est de nouveau sollicité pour une médiation entre la CEDEAO et les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES). « J’ai pu convaincre le professeur Abdoulaye Bathily d’être mon Envoyé spécial, pas seulement pour cette mission de médiation dans laquelle la CEDEAO m’a impliqué, mais aussi pour d’autres pour lesquelles j’aurai besoin de son expérience, de sa respectabilité et de sa stature », a déclaré le président Bassirou Diomaye Faye.

 Conséquences potentielles pour le Sénégal

La situation actuelle est préoccupante pour le Sénégal, comme le souligne le dernier rapport de la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO intitulé « Perspectives de développement en Afrique de l’Ouest : Renforcer la résilience face aux chocs récurrents ». Ce rapport met en garde contre les pertes possibles pour le Sénégal en cas d’échec de la médiation.

 Risques économiques

Le document avertit que « les risques associés aux projections dans notre pays englobent les exportations vers la région sahélienne si le Burkina Faso, le Mali et le Niger mettent en œuvre leur décision de quitter la communauté ». De plus, un autre risque est le « retard supplémentaire dans la production de pétrole à partir des nouveaux champs, qui entraînera une réduction significative des perspectives de croissance ».

Augmentation des prix du pétrole

Le quotidien L’AS rapporte également que « l’augmentation persistante des prix du pétrole brut, bien que positive en termes de recettes, constitue une menace sérieuse pour le secteur ». Les tensions au Moyen-Orient et les perturbations dans les raffineries russes dues aux attaques ukrainiennes ont aggravé cette situation, affectant négativement les économies en Afrique de l’Ouest.

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