À seulement quatre mois de l’arrivée du nouveau régime, la presse sénégalaise fait face à des pressions sans précédent. Après avoir joué un rôle crucial et impartial lors de la dernière élection présidentielle, elle se retrouve aujourd’hui en ligne de mire. La récente fermeture du journal « Sunulamb » et l’annonce d’une journée sans presse prévue pour ce mardi 13 août 2024 témoignent d’un climat de plus en plus répressif.

Un Changement Radical Face à la Presse

Sous la présidence de Macky Sall, bien que souvent critique, la presse sénégalaise n’avait jamais subi une telle vague de répression. Les médias couvraient librement les activités des opposants sans craindre de représailles directes. Cependant, aujourd’hui, cette même presse se retrouve menacée de fermetures et de poursuites judiciaires, marquant un changement inquiétant dans la manière dont le pouvoir perçoit les médias.

La Réalité du Pouvoir : La Presse, un Nouvel Ennemi?

La fermeture de « Sunulamb » et les appels à une journée sans presse illustrent l’intensité de la pression exercée sur les médias. Cette répression soulève des questions sur l’engagement du gouvernement envers la liberté de la presse et l’indépendance des médias.

Quel Avenir pour la Liberté de la Presse au Sénégal?

Dans un État de droit démocratique, la presse devrait être libre de remplir son rôle sans crainte de représailles. Alors que le Sénégal traverse une période critique, peut-on encore espérer une véritable liberté de la presse, ou cette répression marque-t-elle le début d’une érosion inquiétante de la démocratie?

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