À l’approche du 2 avril, date butoir de la contestation contre la réforme constitutionnelle au Sénégal, le député Guy Marius Sagna esquisse plusieurs scénarios possibles, allant de la résolution pacifique à l’éventualité d’un gouvernement parallèle. Ses déclarations reflètent une tension croissante face à la situation politique actuelle, marquée par des confrontations entre le gouvernement et l’opposition.
Les choix face à la crise :
Guy Marius Sagna expose trois possibilités à venir après le 2 avril. Il suggère que le président Macky Sall pourrait reculer, permettant ainsi un retour à la normale. Alternativement, les institutions constitutionnelles pourraient trancher la question, apportant une solution partielle au conflit. En revanche, s’il persiste dans son refus d’entendre la contestation, le peuple pourrait être poussé à l’action directe.
Vers un gouvernement parallèle :
Dans le cas où le président Sall ne céderait pas le pouvoir, Sagna prévoit la mise en place d’un gouvernement d’union nationale dès le 3 avril. Il justifie cette action en mettant en avant les réactions internationales contre ce qu’il qualifie de « putsch électoral » perpétré par le président.
La légitimité contestée :
Guy Marius Sagna affirme que la légitimité d’un gouvernement parallèle ne souffrira d’aucun doute, citant le tollé international suscité par les événements récents au Sénégal. Il compte sur le soutien de la communauté internationale pour faire pression sur le président Macky Sall en cas de persistance dans sa politique contestée.
Attente de la décision du Conseil constitutionnel :
Le peuple sénégalais reste suspendu à la décision du Conseil constitutionnel, appelé à se prononcer sur les recours relatifs à la réforme constitutionnelle. Sagna critique la loi votée à l’Assemblée nationale, la jugeant contraire à la Constitution, et accuse le président Sall de mener un « coup d’État constitutionnel ».
Appel à la désobéissance civile :
Face à cette situation, Guy appelle à la désobéissance civile et à l’opposition ferme contre ce qu’il considère comme un abus de pouvoir de la part du président. Ses déclarations soulignent l’urgence et l’intensité du climat politique tendu au Sénégal.
Source :seneweb