Ce jeudi, les États-Unis ont clarifié leur stratégie militaire en Afrique, en particulier en Afrique de l’Ouest. L’accent est désormais mis sur les pays côtiers, tout en gardant un dialogue avec les membres de l’Alliance des États du Sahel (AES).
Le général Michael Langley, commandant de l’Africom, a expliqué que le retrait américain du Niger s’est déroulé sans incident. Il a précisé que ce retrait répondait aux demandes du CNSP. Le mois dernier, les Américains ont fermé leur dernière base militaire à Agadez. Ce retrait fait suite à la rupture, en mars, de l’accord de coopération militaire par Niamey, qui s’est depuis rapproché de la Russie après le coup d’État de l’an dernier.
Maintien du dialogue avec l’AES
Malgré ce retrait, les États-Unis continuent de dialoguer avec le Niger, le Mali et le Burkina Faso, les membres de l’AES. La semaine dernière, une délégation du Congrès américain a même visité Niamey pour poursuivre les échanges.
Partenariats avec les pays côtiers
En parallèle, les États-Unis ont engagé des discussions avec des pays côtiers comme la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Bénin. Le général Langley a mis en garde contre la menace croissante des groupes terroristes, notamment le JNIM et l’État islamique, qui avancent vers les frontières nord de ces pays.
Au cours des derniers mois, le général Langley s’est rendu dans plusieurs de ces pays pour évaluer leurs besoins. Il a affirmé que les États-Unis proposeront des partenariats adaptés pour renforcer la lutte contre le terrorisme.