LLe Parlement britannique a reçu ce jeudi le projet de loi « Employment Rights Bill ». La vice-Première ministre Angela Rayner a affirmé qu’il était temps de réformer un « droit du travail obsolète » qui freine le développement du pays. Ce texte, qui comprend une trentaine de mesures, vise à améliorer les conditions de travail et à restructurer les relations entre partenaires sociaux. Le Premier ministre Keir Starmer a dénoncé leurs effets néfastes sur l’économie et le NHS, le service public de santé.
Le projet prévoit notamment :
- Modèles de travail : Généralisation du télétravail hybride, alliant présentiel et télétravail.
- Protection des employés : Interdiction de réembaucher des employés avec des contrats moins avantageux après licenciement, et suppression des contrats précaires sans heures garanties (zero-hours contracts).
Le texte renforce également les droits des employés :
- Suppression des quatre jours de carence en cas d’arrêt maladie.
- Extension du congé paternité et parental.
- Protection contre le licenciement abusif dès la période d’essai.
Les syndicats saluent ce projet, qualifié de « victoire » pour les travailleurs. Paul Nowak, secrétaire général de la confédération syndicale TUC, estime que si ce texte est appliqué en totalité, il améliorera la vie de millions de travailleurs. Selon lui, « bien traiter les employés » augmente la productivité et améliore le niveau de vie.