Les marchés publics sont essentiels pour l’économie du Sénégal. Cependant, leur gestion manque parfois de transparence, ce qui entraîne des abus et des détournements. Pour y remédier, il est nécessaire de mettre en place un contrôle à priori des marchés publics, c’est-à-dire avant l’attribution des contrats.

Prenons l’exemple de l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale (ASER). Récemment, l’ASER a été accusée d’irrégularités dans l’attribution de certains marchés. Des accusations de favoritisme et de mauvaise gestion des fonds publics ont été soulevées. Si un contrôle à priori avait été effectué, ces problèmes auraient pu être évités.

Actuellement, les contrôles se font souvent après coup, quand il est trop tard pour corriger les erreurs sans pertes financières. Un contrôle à priori permettrait de vérifier les appels d’offres, les critères de sélection et les contrats avant leur signature, assurant ainsi la transparence et une utilisation optimale des fonds publics.

L’État doit donc agir rapidement en créant un corps de contrôle indépendant qui vérifierait tous les marchés publics avant leur attribution. Cela éviterait les abus, garantirait que les projets sont confiés aux entreprises les plus compétentes, et renforcerait la confiance des citoyens dans la gestion des finances publiques.

L’exemple de l’ASER montre clairement qu’un tel dispositif est indispensable pour protéger les ressources de l’État et assurer un développement durable et équitable pour tous.

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