Kéba Faye, ingénieur en génie civil, est jugé pour attentat à la pudeur avec violence. Marié et père de trois enfants, il encourt 2 ans de prison ferme. L’affaire concerne une étudiante béninoise, Kelly F. D. Minkoue, qu’il a rencontrée en septembre 2024.
Une rencontre qui finit mal
Kéba et Kelly ont échangé sur WhatsApp avant de nouer une relation amoureuse. Un soir, Kéba l’a invitée à dîner dans un restaurant à Dakar. Après le repas, il devait la ramener chez elle. Mais sur la VDN, il a garé la voiture et coupé le moteur. Il a ensuite tenté de forcer la jeune femme à accepter des gestes sexuels.
Kelly a expliqué que Kéba avait verrouillé les portières. Il a défait son pantalon et introduit ses doigts dans son sexe. Kéba a reconnu les faits, affirmant qu’il n’avait pas pu se contrôler. « Je me suis masturbé et j’ai éjaculé. Elle m’excitait, je ne pouvais plus me maîtriser », a-t-il avoué.
Des accusations similaires par le passé
Selon Me Ibrahima Mbengue, avocat de la victime, deux étudiantes avaient déjà porté plainte contre Kéba Faye pour des faits similaires. Elles ont toutefois fini par se rétracter. Me Mbengue a demandé le franc symbolique comme dommages et intérêts et exigé que l’accusé soit mis hors d’état de nuire.
La défense minimise les faits
Le procureur a requis 2 ans de prison ferme, estimant que l’attentat à la pudeur avec violence est prouvé. Pour Me Moussa Diouf, avocat de la défense, il s’agit d’une relation amoureuse et non d’un attentat à la pudeur. « C’est la fille qui l’a excité », a-t-il plaidé, réclamant la relaxe ou, à défaut, une peine clémente.
Verdict attendu le 21 octobre
Le tribunal rendra son verdict le 21 octobre.