Le Secrétariat National de l’Organisation des Instituteurs du Sénégal (OIS) s’est réuni le 12 octobre pour faire un état des lieux du système éducatif sénégalais et proposer des solutions pour améliorer l’école publique. Babacar Mbaye Ngaraf et ses collègues ont insisté sur la nécessité de résoudre plusieurs urgences : rendre les établissements inondés opérationnels, pacifier l’espace scolaire en réglant la question des enseignants « décisionnaires », éliminer les abris provisoires, recruter des enseignants qualifiés du secteur privé, et fournir des matériaux conformes aux besoins pédagogiques. Ils ont aussi demandé à partager avec les enseignants les modalités d’introduction de l’anglais à l’école élémentaire.
L’OIS a également répondu à l’appel du ministre de l’Éducation visant à restaurer la qualité de l’école publique, affirmant que cela nécessite l’engagement de tous les acteurs : l’État, les parents, les collectivités territoriales et les enseignants. Le secrétaire général a exhorté les Sénégalais à s’impliquer activement dans les défis de l’éducation, tout en critiquant l’inaction des autorités locales face aux écoles inondées et mal équipées. Il a demandé un plan ORSEC pour aider certaines écoles dans des régions comme Malika Plage, Keur Massar, et Dialagne.
L’OIS reste optimiste quant aux nouvelles autorités et leur capacité à redresser l’école publique, soulignant l’importance du patriotisme des enseignants et de la volonté politique pour améliorer la qualité de l’éducation au Sénégal.