À Istanbul, Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU, a exprimé sa profonde préoccupation face aux pertes humaines et matérielles dans le nord de Gaza. Selon son porte-parole, il a critiqué la réticence d’Israël à autoriser l’aide humanitaire, mentionnant que seules quelques exceptions ont été faites. Il a alerté sur les conditions de vie insoutenables des civils palestiniens dans des zones comme Jabalia, Beit Lahiya et Beit Hanoun, où les habitants sont privés de soins médicaux, d’alimentation et d’abri.
Guterres a déploré le report de la campagne de vaccination contre la polio, mettant en danger des milliers d’enfants. Il a appelé à un cessez-le-feu immédiat et au respect des droits humanitaires. Il a aussi insisté sur la protection des travailleurs humanitaires dans une région où l’offensive israélienne, débutée en octobre, a déjà causé près de 43 000 morts et plus de 100 000 blessés, la plupart étant des femmes et des enfants.
Enfin, Guterres a souligné que le blocus sur Gaza entraîne des pénuries critiques, tandis qu’Israël fait face à des accusations de génocide devant la Cour internationale de justice, illustrant la nécessité d’une vigilance internationale pour prévenir les violations des droits humains.