À compter du 1er janvier 2025, les voitures classées Crit’Air 3, incluant de nombreux modèles essence et diesel, seront interdites de circulation dans certaines grandes villes françaises, comme Paris et Lyon. Cette mesure vise à réduire la pollution atmosphérique et s’étendra progressivement à d’autres métropoles. Voici tout ce qu’il faut savoir pour anticiper cette interdiction.
Une interdiction progressive pour réduire la pollution urbaine
La France s’engage dans une nouvelle phase de son plan anti-pollution. Dès le 1er janvier 2025, les véhicules Crit’Air 3 – principalement des voitures essence immatriculées entre 2006 et 2011, ainsi que des diesel immatriculés entre 2006 et 2010 – ne seront plus autorisés à circuler dans des zones définies de grandes villes comme Paris et Lyon. Cette interdiction, initialement prévue pour juillet 2024 et repoussée à janvier 2025, marque une étape clé dans la lutte contre la pollution de l’air.
Quels véhicules sont concernés ?
Les vignettes Crit’Air 3 couvrent une large gamme de véhicules essence et diesel de plus de dix ans. Cette nouvelle réglementation s’ajoute aux interdictions déjà en vigueur pour les vignettes Crit’Air 4 (véhicules diesel de 2001 à 2005) et Crit’Air 5 (véhicules diesel et essence de 1997 à 2000). Avec le temps, cette mesure devrait s’étendre à d’autres grandes villes comme Marseille, Strasbourg et Rouen.
Les options pour les automobilistes concernés
Les automobilistes possédant des véhicules Crit’Air 3, 4 ou 5 peuvent anticiper cette restriction pour éviter une dévaluation rapide de leur véhicule. Les experts recommandent une revente avant l’application de la mesure pour limiter la perte de valeur. Par ailleurs, la prime à la conversion permet aux propriétaires de Crit’Air 4 ou 5 d’échanger leur véhicule contre un modèle moins polluant, en concession ou à la casse.
Investir dans une mobilité plus propre
Pour un choix à long terme, les automobilistes peuvent opter pour un véhicule électrique, hybride ou à faibles émissions, des alternatives plus respectueuses de l’environnement. Avec les aides gouvernementales, ces options deviennent de plus en plus accessibles, offrant des solutions durables face aux restrictions croissantes.
Transports publics : une alternative viable en zone urbaine
Enfin, pour les résidents des grandes métropoles, les transports publics offrent une alternative pratique et économique. Les villes investissent dans l’amélioration de ces réseaux pour encourager une mobilité plus verte, particulièrement en milieu urbain.
Avec la mise en place de ces restrictions, la France confirme son engagement pour un air plus sain en ville, tout en offrant des solutions aux automobilistes pour s’adapter à cette transition.