Le Sénégal fait face à une crise de santé mentale. Stigmatisation, manque de structures et besoins croissants marquent un système de soins insuffisant pour répondre aux urgences.
La santé mentale devient une priorité au Sénégal, où de nombreux citoyens, surtout des jeunes, souffrent de troubles comme la dépression et l’anxiété. Le pays manque de ressources et de structures spécialisées pour répondre efficacement aux besoins de ces patients.
Les préjugés compliquent la prise en charge. Beaucoup évitent de demander de l’aide par peur du rejet ou du jugement. Dans les régions rurales, la situation est encore plus critique, car les services de santé mentale sont quasi inexistants.
Le gouvernement et des ONG ont lancé des programmes pour sensibiliser et réduire la stigmatisation. Quelques hôpitaux commencent à ouvrir des unités psychiatriques, mais celles-ci restent insuffisantes face à la demande. Des spécialistes recommandent de former davantage le personnel médical pour détecter les troubles mentaux et orienter les patients.
L’urgence est claire. Le Sénégal doit intégrer la santé mentale dans les soins de base et bâtir un système où chaque citoyen peut obtenir le soutien nécessaire sans crainte ni préjugé.