Le 19 novembre 2024, des manifestations ont éclaté dans plusieurs régions du Mali, notamment à Kayes, Tombouctou, Gao, et Kidal, en réaction aux propos controversés du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga lors d’un meeting du M5-RFP.

Protestations à travers le pays
À Kita, le Collectif des jeunes leaders a organisé une marche pacifique, exprimant son soutien à la Transition tout en dénonçant les déclarations de Maïga. À Bamako, des manifestants se sont rassemblés au Centre international de conférence, appelant à sa démission. Dans le nord du pays, à Gao et Ménaka, les manifestants l’ont accusé d’entraver l’unité nationale, tandis qu’à Tombouctou, certains ont soutenu la Transition tout en condamnant ses propos.

L’ultimatum du CDM
Le Collectif pour la défense des militaires (CDM), un allié important des autorités de la Transition, a donné un ultimatum de 72 heures pour la démission de Maïga, l’accusant de haute trahison. Le CDM lui reproche de nuire à l’unité des autorités de la Transition et de saboter leurs efforts.

Tensions politiques croissantes
Depuis sa nomination en 2021, Choguel Maïga est au cœur des tensions politiques, notamment après avoir critiqué publiquement la Transition et dénoncé son exclusion des processus décisionnels. Ses propos ont intensifié les divisions et exacerbé les frustrations au sein du pays.

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