Le Parlement durcit les sanctions
Le Parlement iranien a adopté une loi renforçant les sanctions contre les femmes non voilées. Ce texte prévoit des amendes de 110 à 2 000 euros pour les récidivistes. Ces montants contrastent fortement avec le salaire moyen en Iran, fixé à 120 euros.
Contrôles renforcés pour identifier les contrevenantes
Les autorités utiliseront des caméras de surveillance pour repérer les femmes non voilées. Des citoyens de confiance pourront également signaler les contrevenantes à la police. Les chauffeurs de taxis risquent des amendes s’ils transportent des femmes non voilées sans les signaler.
Sanctions administratives et sociales
Les femmes ne payant pas leurs amendes perdront certains droits administratifs essentiels. Elles ne pourront pas obtenir de permis de conduire, voyager à l’étranger ou renouveler leurs papiers. Poster des photos de femmes non voilées sur les réseaux sociaux entraînera aussi des amendes élevées.
Peines pour la propagande contre le voile
La loi prévoit des peines de prison pour ceux qui encouragent à ne pas porter le voile. Envoyer des images ou vidéos de femmes non voilées à des médias étrangers est également puni.
Réactions des autorités et de la société
Le président Massoud Pezeshkian a critiqué cette loi, la jugeant difficilement applicable. Il a averti qu’elle pourrait aggraver les tensions dans une société déjà sous pression économique.
Protestations et inquiétudes
De nombreux Iraniens ont dénoncé la loi sur les réseaux sociaux. Des experts redoutent qu’elle provoque une colère similaire aux manifestations après la mort de Mahsa Amini.