Bassirou Diop, membre de la garde rapprochée de Barthélémy Dias, est décédé en prison et sera inhumé ce mardi 10 décembre. La controverse entoure les conditions de son décès survenu samedi dernier, bien que l’autopsie, ordonnée par le procureur de Saint-Louis, ait conclu à une mort naturelle. Barthélémy Dias rejette cette version.
Sous l’initiative du procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Saint-Louis, la police locale mène l’enquête. Le magistrat instructeur avait également pris des mesures pour informer la famille du défunt de cette triste nouvelle. La famille a donc envoyé des représentants pour s’enquérir des détails sur le processus de restitution du corps et sur l’avancée de l’enquête, d’autant plus que Bassirou Diop s’était plaint de douleurs lombaires pendant sa détention préventive.
Le 4 décembre, lors d’échanges avec des proches, il avait signalé l’intensification de ses douleurs lombaires. Le lendemain, après son procès, il avait été admis à l’infirmerie de la prison de Saint-Louis, où il est resté en observation et a été mis sous perfusion de 10h à 19h, avant de retourner en cellule.
Le lendemain matin, alors qu’il se reposait dans sa cellule, Bassirou Diop a soudainement été pris d’un malaise vers 10h. Il a éprouvé de graves difficultés à respirer. Une alerte a été donnée et il a immédiatement été transporté à l’infirmerie, puis évacué d’urgence à l’hôpital régional de Saint-Louis. Pris en charge par le Dr Ali Diakhaté, il est décédé le samedi 7 décembre.