Le président Bassirou Diomaye Faye a limogé les présidents du CESE et du HCCT. Ensuite, le Conseil des ministres a adopté un projet de loi abrogeant les textes fondateurs de ces institutions. Ces lois organiques, datées de 2012 et 2016, encadraient respectivement le fonctionnement du CESE et du HCCT.

Une initiative relancée après un rejet parlementaire

Le projet de suppression des deux institutions, jugées « budgétivores », avait été rejeté en août. Lors du vote, 83 députés s’y étaient opposés contre 80 en faveur. Ce revers avait conduit à la dissolution de l’Assemblée nationale et à des législatives anticipées.

Une majorité confortable pour garantir l’adoption

Les élections anticipées, tenues le 17 novembre dernier, ont offert au Pastef une majorité écrasante. Avec 130 sièges sur 165, le régime actuel est désormais bien positionné pour faire adopter son projet de loi.

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