La capitale guinéenne, Conakry, vit actuellement une situation tendue en raison d’une manifestation organisée par l’opposition. Cette protestation, débutée vendredi matin, a paralysé une grande partie de la ville. Plusieurs partis politiques dénoncent les violations des droits civiques et les irrégularités dans le processus électoral en Guinée.
Des scènes de violence ont éclaté entre les forces de l’ordre et les manifestants, qui ont érigé des barricades dans plusieurs quartiers. Les autorités ont déployé des forces de sécurité pour contrôler la situation et imposé des restrictions sur les déplacements. Les manifestants réclament des réformes politiques, la libération de leurs leaders et une amélioration des conditions de vie.
L’opposition exige la fin du gouvernement actuel, jugé illégitime, et appelle à une réouverture du dialogue. Des revendications de réformes institutionnelles figurent parmi les principales demandes.
Les manifestations ont perturbé la vie quotidienne des habitants de Conakry. Écoles, marchés et commerces ont fermé, et le transport public a été fortement perturbé. La population cherche à éviter les zones à risque, et la situation reste incertaine, avec des actions annoncées pour les prochains jours.
Ce climat politique tendu résulte des contestations populaires qui se multiplient depuis les dernières élections. La communauté internationale suit de près les événements et appelle à la préservation de l’ordre public.