Les étudiants marquent la réouverture de l’Université Assane Seck de Ziguinchor après un mois de fermeture par leurs revendications et les défis d’infrastructures persistants.
Une reprise après des tensions
Les étudiants de l’Université Assane Seck ont retrouvé leurs bancs le 6 janvier 2025, après un mois de fermeture imposée par les violences du 27 novembre, qui s’étaient opposés aux étudiants et aux forces de l’ordre. Ces affrontements ont fait des blessés et provoquent des destructions matérielles, notamment des voitures incendiées.
Des revendications qui subsistent
Bien que les discussions entre étudiants et le Conseil académique permettent une reprise, les préoccupations des étudiants restent vives. Parmi leurs demandes figurent la livraison de la zone de production du restaurant de Diabir pour améliorer la prise en charge alimentaire, ainsi que la relance des chantiers du programme Pgf-Sup, afin de combler les retards affectant leurs conditions d’étude.
Problèmes d’infrastructure et contestation sur les sessions uniques
Les étudiants insistent également pour la mise en service des équipements du pavillon 1000 lits et la fermeture du pavillon E, jugés trop dangereux. La réhabilitation des infrastructures pédagogiques reste également une priorité. Malgré certains progrès, la Coordination des étudiants s’oppose fermement à l’instauration de sessions uniques, qu’elle considère comme un obstacle à la réussite académique.
Cette situation reflète les défis persistants auxquels l’Université Assane Seck est confrontée, malgré les avancées et la reprise des cours.
