Huit mois après l’annonce présidentielle sur l’évaluation de la concession des chantiers navals de Dakarnave, les travailleurs du Syndicat autonome des travailleurs des chantiers navals du Sénégal (Satnav) déplorent l’absence d’avancées concrètes. Lors d’une conférence de presse, ils ont tiré la sonnette d’alarme sur les retards dans l’élaboration du cahier des charges et appelé à des mesures urgentes pour préserver l’avenir de l’infrastructure.
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Un contexte sous tension En avril dernier, le Président de la République s’était engagé à mener une évaluation exhaustive de la concession des chantiers navals de Dakarnave avant son expiration en juin 2024. Cette initiative visait à garantir une gestion transparente et conforme aux principes de bonne gouvernance. Cependant, huit mois plus tard, les syndicats dénoncent un statu quo inquiétant, soulignant l’absence d’un cahier des charges clair et inclusif.
Les revendications des travailleurs Lors d’une conférence de presse tenue à Dakarnave, Abass Fall, Secrétaire général du Satnav, a exprimé l’inquiétude des travailleurs face au manque de consultation et au flou entourant le processus. « Rien n’a été fait pour inclure les travailleurs dans l’élaboration du cahier des charges. Nous appelons les autorités, notamment le Chef de l’État et le Premier ministre, à agir rapidement pour éviter la paralysie du chantier », a-t-il déclaré.
Un besoin de clarifications urgentes Pape Birama Diallo, représentant de l’Unsas, a demandé des éclaircissements sur la gestion actuelle et future du chantier. Selon lui, l’absence de protocole clair, combinée au remplacement du directeur général sans communication avec les travailleurs, alimente un climat d’incertitude. « Il est primordial d’établir un protocole participatif qui inclut toutes les parties prenantes », a-t-il ajouté.
Les conséquences d’un retard prolongé Le retard dans la mise en place du cahier des charges et l’opacité entourant la cogestion risquent de fragiliser davantage l’activité des chantiers. Les syndicats prévoient des actions pour alerter l’opinion publique et exiger une réaction des autorités. Selon eux, seule une gestion transparente et concertée pourra préserver les emplois et assurer la pérennité de cette infrastructure stratégique.
Conclusion : Un appel à l’action Les travailleurs des chantiers navals de Dakarnave en appellent à une intervention rapide et décisive des autorités pour sortir de l’impasse actuelle. La balle est désormais dans le camp du gouvernement pour rétablir la confiance et garantir un avenir stable pour le secteur.
