Le Syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes (SAMES) prévoit une grève générale. Cette mobilisation nationale se déroulera les 18 et 19 février 2025.
Un plan d’action défini par le syndicat
Le Bureau exécutif national du SAMES a tenu une réunion importante samedi dernier. Cette rencontre s’est déroulée au siège de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS), également connu sous le nom de « Keur Madia ». À l’issue des discussions, les responsables syndicaux ont élaboré un plan d’action.
La première phase de ce plan inclut une grève générale de 48 heures. Pendant cette période, les professionnels de santé assureront uniquement les services d’urgence. Cette grève touchera l’ensemble du territoire national.
Les raisons de la mobilisation
Dans un communiqué officiel, le SAMES justifie cette action par l’inaction du gouvernement. Selon le syndicat, les autorités n’ont toujours pas répondu aux revendications déposées en décembre 2023.
Le SAMES rappelle que ces revendications concernent plusieurs points essentiels. L’un des principaux sujets concerne le recrutement des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes. Le syndicat exige leur intégration dans la fonction publique. Cette demande concerne les professionnels en situation de chômage, les médecins communautaires et les contractuels des hôpitaux.
Les revendications prioritaires
Les membres du SAMES dénoncent également la mauvaise gestion des ressources humaines dans le secteur médical. Ils réclament une gouvernance plus équitable et transparente.
Un autre point important concerne la pension de retraite des professionnels de santé. Le syndicat demande une revalorisation de ces pensions, jugées insuffisantes.
Le SAMES insiste aussi sur la nécessité de corriger les inégalités liées aux régimes indemnitaires. Selon le syndicat, ces injustices affectent gravement les conditions de travail du personnel médical.
L’amélioration du système de santé en question
Outre ces revendications internes, le SAMES demande des réformes structurelles. Il réclame la construction d’hôpitaux de niveau II dans chaque département du pays. Cette mesure permettrait de rapprocher les services de santé des populations.
Enfin, le syndicat appelle à une accélération de la mise en œuvre de la couverture sanitaire universelle. Il estime que l’accès aux soins pour tous doit devenir une priorité nationale.