Un appel urgent pour mettre fin à la guerre
La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO) alerte sur la crise en RDC. Dans un communiqué du 4 février, elle exprime sa vive inquiétude. La situation à l’est du pays menace d’embraser toute la sous-région.
Le silence de l’Union africaine pointé du doigt
La RADDHO critique l’inaction de l’Union africaine face à ce conflit meurtrier. Elle appelle le gouvernement sénégalais à mobiliser ses homologues africains. Elle insiste sur la nécessité de soutenir les efforts de la SADC et de la CEEAC.
Les armées groupes aggravent l’instabilité
L’Ituri, le Nord-Kivu et le Sud-Kivu sont ravagés par la guerre. Le M23, soutenu par le Rwanda, affronte les FARDC et leurs supplétifs. Les FDLR, appuyées par la RDC, renforcent les tensions. Les populations vivent dans la peur et l’insécurité.
Une crise humanitaire, une crise humanitaire
Depuis 2023, plus de 2,8 millions de personnes ont fui les combats. La communauté internationale reste impuissante face au désastre humanitaire. Malgré la présence de la MONUSCO, l’ONU peine à stopper l’expansion du conflit.
Des violations massives des droits humains
Les combats provoquent des déplacements forcés et des assassinats ciblés. Des exécutions sommaires et des disparitions forcées se multiplient. Le viol est utilisé comme arme de guerre. Toutes les factions recrutent des enfants-soldats.
Un impact socio-économique
Le conflit plonge la région dans une crise économique et sociale. La déscolarisation des enfants s’accélère. L’accès aux services de base devient critique. Le pillage des ressources minières aggrave la situation.
Un appel à l’action internationale
Mouhamadou Seck exhorte l’Union africaine et l’ONU à réagir rapidement. Il demande une mobilisation urgente de ressources humanitaires. Une réponse coordonnée est essentielle pour aider les populations en détresse.