Ce mardi 11 février 2025, des affrontements ont éclaté entre les étudiants de l’Université Iba Der Thiam de Thiès et les forces de l’ordre. La violence, alimentée par des tensions autour des infrastructures manquantes, a plongé la ville dans une atmosphère tendue. Les étudiants réclament des actions concrètes pour résoudre les problèmes d’hébergement et de restauration.
Une explosion de colère sur le campus
Les scènes de violence ont secoué l’Université Iba Der Thiam de Thiès ce mardi matin, alors que des étudiants se sont affrontés violemment avec les forces de défense et de sécurité. Des jets de pierres et de grenades lacrymogènes ont marqué les échauffourées, créant un climat de tension dans l’enceinte universitaire.Un étudiant a été gravement blessé dans ces affrontements.
Les étudiants, visiblement en colère, dénoncent la lenteur de la mise en place des infrastructures nécessaires pour accueillir le nombre croissant d’étudiants sur le campus. L’afflux de 1 494 nouveaux bacheliers en provenance de tout le pays pourrait aggraver les conditions déjà précaires liées à l’hébergement et à la restauration.
Des revendications pressantes sur les infrastructures
La principale revendication des étudiants porte sur le retard dans la construction de plusieurs infrastructures essentielles à leur quotidien. Le nouveau restaurant universitaire et le service médical restent inachevés malgré les engagements pris par les autorités, ce qui alimente la frustration des jeunes. La Conférence des amicales d’étudiants souligne que ces équipements sont vitaux pour répondre aux besoins grandissants des étudiants, mais que le manque de ressources et de réactivité de l’administration a laissé ces chantiers en suspens.
« Ces infrastructures sont cruciales pour améliorer la qualité de vie des étudiants, mais leur construction est toujours en retard, malgré des promesses répétées », déplorent les représentants étudiants.
Les promesses non tenues : un ras-le-bol général
Les étudiants rappellent qu’en mai dernier, lors d’un séminaire à Saly, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation avait promis un « accompagnement accumulé » pour stabiliser le calendrier académique et renforcer les infrastructures sociales et pédagogiques.Cependant, le ministère n’a toujours pas concrétisé les engagements pris en septembre dernier.
« Nous constatons que ces promesses restent lettre morte, et notre quotidien en souffre », déplorent les étudiants, soulignant que la situation affecte directement leurs conditions de vie et leur parcours académique.
La situation à un point de rupture
Les étudiants, de plus en plus désillusionnés, estiment que la situation est à un point de rupture. L’absence de mesures concrètes pour résoudre les problèmes d’hébergement, de restauration et de soins médicaux a amplifié les tensions.Si rien n’est fait immédiatement, les étudiants promettent de poursuivre leurs actions pour obtenir des résultats tangibles et faire respecter leurs droits.
Conclusion : L’urgence d’une réponse rapide et efficace
La situation à l’Université Iba Der Thiam de Thiès nécessite une intervention immédiate des autorités compétentes. Les étudiants, malgré leur mécontentement, aspirent à des solutions durables et efficaces qui amélioreront leurs conditions de vie et permettront de préserver l’ordre public. Le temps des promesses semble révolu, et il est désormais impératif de passer à l’action pour éviter une crise plus profonde.
