L’ancien Premier ministre civil malien, Choguel Kokalla Maïga, a déclaré samedi 24 février que la rupture avec la junte était « définitivement consommée ».

Un pacte rompu entre le M5-RFP et les militaires

Choguel Maïga, figure du Mouvement du 5-Juin (M5-RFP), avait été nommé Premier ministre en 2021 après le second coup d’État militaire. Il a été limogé en novembre 2024 et remplacé par un militaire, le général Abdoulaye Maïga.

Selon lui, cette éviction marque la fin du pacte d’honneur conclu en mai 2021 entre le M5-RFP et les militaires.

Critiques contre la gestion de la junte

Maïga dénonce des arrestations arbitraires et des décisions prises sans consultation du M5-RFP. Il reproche également à la junte son maintien au pouvoir sans fixer de calendrier électoral.

Il évoque une « confusion » grandissante dans la gestion du pays, avec un risque de remise en cause des acquis démocratiques.

Appel à des élections crédibles

L’ex-Premier ministre exhorte la junte à garantir des élections transparentes et sécurisées. La transition devait initialement aboutir à un retour des civils au pouvoir en mars 2024, mais aucune nouvelle date n’a été annoncée.

Un climat politique sous tension

La junte muselle l’opposition par des mesures coercitives et restreint la liberté de la presse. Dans un contexte de crise sécuritaire persistante, le Mali fait face à une instabilité croissante.

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