Le secrétaire général du ministère de la Famille et des Solidarités a clarifié la situation concernant les bourses de sécurité familiale. Il a affirmé que le programme n’a pas été suspendu, contrairement aux rumeurs circulant. El Hadj Ndiogou Diouf a expliqué que les retards de paiement sont dus à une mise à jour du système.
Un travail d’évaluation et de mise à jour en cours
Selon lui, ces arriérés s’expliquent par un processus d’évaluation en cours. Ce travail vise à actualiser le Registre national unique qui recense les bénéficiaires des bourses de sécurité familiale. L’objectif est d’étendre ce registre pour atteindre un million de ménages vulnérables. Cette mise à jour permettra de revoir les critères d’éligibilité et d’améliorer la gestion des allocations.
Un registre unique pour une meilleure assistance sociale
Le ministère veut faire du Registre national unique une base de référence pour l’aide sociale. Ce registre servira désormais à orienter toutes les formes d’assistance aux populations vulnérables. Il couvrira notamment la couverture sanitaire universelle, la prise en charge des sinistrés et d’autres aides.
Un engagement à payer les arriérés
El Hadj Ndiogou Diouf a tenu à rassurer les bénéficiaires sur le paiement des bourses en attente. Il a précisé que certains arriérés concernent trois à quatre trimestres impayés. Le ministère travaille activement à régulariser cette situation pour éviter de nouveaux retards.
Une volonté de renforcer le programme
Il a insisté sur le fait que ces difficultés de paiement ne signifient pas la suspension du programme. Il a rappelé que d’autres programmes sociaux connaissent parfois les mêmes retards. Le gouvernement reste déterminé à pérenniser et à renforcer les bourses de sécurité familiale pour soutenir les plus démunis.
