L’ancien ministre de l’Économie, Amadou Hott, a pris la parole pour clarifier sa position après la publication du rapport de la Cour des comptes. Il affirme que son ministère n’a pas été mis en cause dans les irrégularités financières relevées.
Aucune interpellation du ministère de l’Économie
Lors d’un entretien avec Jeune Afrique, Amadou Hott a insisté sur le fait que la Cour des comptes n’a pas cité son ministère parmi les entités mises en cause. « Il faut regarder le travail qui a été effectué. La Cour des comptes a situé les responsabilités, et mon ministère n’a pas été interpellé », a-t-il déclaré.
Une gouvernance basée sur la transparence
L’ex-ministre a souligné son engagement en faveur de la bonne gouvernance. « Dans ma carrière, que ce soit dans le public, le privé ou à la Banque africaine de développement (BAD), j’ai toujours respecté les principes de transparence », a-t-il ajouté. Il rappelle également son parcours, notamment en tant que banquier d’investissement et dirigeant du FONSIS.
Un exercice de transparence légitime
Amadou Hott reconnaît néanmoins la légitimité de l’exercice de transparence mené par les autorités actuelles. Selon lui, cette démarche, initiée notamment par Ousmane Sonko, s’inscrit dans le cadre des directives de l’UEMOA adoptées par le Sénégal.
Un rapport qui suscite des réactions
Le rapport de la Cour des comptes a révélé des irrégularités financières impliquant plusieurs structures publiques. Si certaines personnalités sont pointées du doigt, Amadou Hott affirme que son ministère n’est pas concerné. Cette clarification vise à dissiper toute confusion sur son rôle dans la gestion des finances publiques.
Alors que le rapport continue de faire débat, Amadou Hott défend son bilan et réaffirme son attachement aux principes de bonne gestion. Son intervention vient calmer les interrogations autour de son passage au ministère de l’Économie.