Le professeur Alioune Badara Kandji devient le nouveau recteur de l’UCAD après une sélection rigoureuse. Il a été choisi parmi 19 candidats, ce qui témoigne de la confiance placée en lui. Il se dit pleinement conscient de la responsabilité qu’il assume désormais. L’UCAD représente une institution de référence en Afrique et a formé de nombreuses élites. Elle a contribué à la construction de l’État du Sénégal et d’autres nations du continent.
Un engagement pour préserver l’excellence
Le nouveau recteur veut insuffler une nouvelle dynamique à l’université. Il souhaite préserver et renforcer le label d’excellence de l’UCAD. « Nous sommes à la croisée des chemins et devons choisir la voie du progrès », affirme-t-il. Il prévoit des réformes en matière de gouvernance, de pédagogie et de recherche. La coopération universitaire reste également un axe stratégique pour renforcer le rayonnement de l’UCAD.
La pacification de l’espace universitaire, une priorité
Le professeur Kandji considère la pacification de l’université comme un défi majeur. Il estime qu’une formation et une recherche de qualité nécessitent un environnement apaisé. M. Kandji envisage donc la mise en place d’un mécanisme d’anticipation et de résolution des conflits. Il prône une gouvernance inclusive où chaque acteur de l’UCAD aura son mot à dire. Cette approche permettra d’éviter une gestion hiérarchique trop rigide et d’encourager la participation collective.
Une mobilisation des ressources humaines pour résoudre les défis
Le recteur rappelle que l’UCAD regroupe les meilleurs spécialistes dans plusieurs domaines. Il considère que les défis de l’université doivent se résoudre en interne. Il prône l’implication de tous pour identifier et régler les problèmes. Selon lui, la collaboration entre étudiants, enseignants et administration reste essentielle pour l’avenir de l’institution.
Lutter contre la tricherie et renforcer la crédibilité
Le professeur Kandji veut renforcer la transparence et l’éthique académique. Il considère la lutte contre la fraude comme un enjeu crucial. « Nous devons sécuriser notre système d’évaluation pour préserver la crédibilité de l’UCAD », déclare-t-il. Il annonce l’élaboration d’un manuel de procédures et d’une charte des examens. Ces mesures garantiront une meilleure régulation et renforceront la confiance dans les diplômes délivrés par l’université.
