Le 12 mars 2025, les travailleurs de l’ASECNA ont déposé un préavis de grève.
Ils ont exprimé plusieurs revendications concernant leurs conditions de travail.
Ces doléances incluaient notamment des demandes d’amélioration salariale et d’environnement professionnel.
Le mouvement de grève devait débuter le samedi 12 avril 2025.
Cette mobilisation menaçait directement un secteur essentiel : la navigation aérienne.
Le gouvernement tente de désamorcer la crise
Face à cette situation tendue, le ministre Yankhoba Diémé a réagi rapidement.
Ce jeudi 10 avril, il a rencontré les représentants syndicaux de l’ASECNA.
Il a tenu à apaiser les tensions et à engager un dialogue constructif.
Le ministre a écouté les doléances avec attention et respect.
Il a aussi formulé des engagements fermes pour répondre aux préoccupations.
Son objectif principal était clair : éviter la paralysie du trafic aérien.
Des avis partagés au sein du personnel
Après les échanges, les représentants syndicaux ont consulté leurs collègues de base.
Certains travailleurs ont montré de la réticence à suspendre le mot d’ordre.
Ils ont estimé que les engagements du ministre restaient encore insuffisants.
D’autres employés se sont montrés plus ouverts au compromis proposé.
Ils ont invité à suspendre la grève, en attendant des actes concrets.
Une suspension décidée à 48 heures de la grève
À seulement 48 heures du lancement prévu de la grève, une décision a été prise.
Les travailleurs ont finalement choisi de suspendre le mouvement d’humeur.
Ils ont préféré donner une chance aux engagements du ministre.
Cette suspension évite donc une crise majeure dans la navigation aérienne.
Elle laisse aussi la voie ouverte à une sortie de crise durable.
