Depuis Touba, un chef religieux a dénoncé un acharnement contre Farba Ngom.
Il accuse le pouvoir de cibler injustement le député-maire des Agnams.
Farba Ngom, membre actif de l’APR, reste détenu depuis plusieurs mois.
Les autorités l’accusent de détournement de fonds publics.
Une détention jugée arbitraire
Cheikhouna Mbacké affirme que l’accusation repose sur aucune base concrète.
Il s’interroge : « Comment détourner des fonds sans jamais gérer l’argent public ? »
Il décrit Farba Ngom comme un homme d’affaires intègre et travailleur.
Selon lui, sa réussite repose sur l’effort, pas sur les finances publiques.
Il juge la détention arbitraire et profondément injuste.
Un contexte politique sous tension
Le religieux relie cette affaire aux tensions post-électorales de novembre 2024.
Il rappelle que le Premier ministre aurait menacé Farba Ngom durant la campagne.
Malgré cela, Farba Ngom a écrasé le Pastef dans sa circonscription.
Il a remporté les deux sièges parlementaires avec une large avance.
Cette victoire aurait provoqué une frustration durable chez certains dirigeants.
Des représailles contre ses proches
Le chef religieux déplore un élargissement des représailles.
Il affirme que les frères de Farba Ngom sont désormais inquiétés.
Demba, Ismaïla et Birane Ngom seraient eux aussi visés par les autorités.
Il compare cette situation à une injustice digne d’une fable de La Fontaine.
Un appel à la sagesse et à l’unité
Le dignitaire religieux appelle les autorités à plus de retenue.
Il insiste : « On ne gouverne pas un pays avec la haine. »
Selon lui, le peuple réclame des solutions, pas des humiliations publiques.
Il s’inquiète du contexte social : vie chère et promesses non tenues.
Il conclut : les Sénégalais se sentent abandonnés et trahis.
