Chapeau :
Des policiers en civil ont interpellé deux femmes pour prostitution clandestine. Non inscrites au fichier sanitaire, elles ont été déférées au parquet.
Une descente discrète dans un bar
Dans la nuit du mardi 20 au mercredi 21 mai, des policiers en civil du poste de Sicap Mbao entrent discrètement dans un bar de la commune. L’ambiance est détendue, les clients s’amusent.
Les agents remarquent deux femmes à l’allure provocante. Clins d’œil, gestes suggestifs : elles multiplient les signes à l’intention des hommes présents.
Le piège des policiers
Sans se faire connaître, les policiers engagent la conversation. Les deux femmes, croyant avoir affaire à des clients, déclarent être prostituées.
Les agents tombent alors le masque et exigent leurs carnets sanitaires.
Aucun document, mais du matériel suspect
Paniquées, les deux femmes avouent ne pas être inscrites au fichier sanitaire. Elles supplient les agents de ne pas les arrêter.
Les policiers leur ordonnent d’ouvrir leurs sacs. À l’intérieur : des préservatifs et du lubrifiant. Les faits sont établis : flagrant délit de racolage.
Le profil des mises en cause
Selon Les Échos, les deux femmes sont de nationalité nigériane.
Au poste, elles reconnaissent les faits. Elles affirment être venues au Sénégal pour gagner de l’argent par la prostitution clandestine. Elles comptaient ensuite rentrer chez elles via la Mauritanie ou la Gambie.
Déférées au parquet
Les deux femmes ont été déférées au parquet de Pikine/Guédiawaye pour :
- Prostitution clandestine
- Non-inscription au fichier sanitaire