Ce mercredi, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a inauguré un dialogue national sur le système politique du pays.
Il affirme vouloir une réflexion ouverte, proactive et inclusive sur l’avenir des institutions.
Un processus volontaire et structuré
Le Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD) accueille les premières sessions de ce dialogue national.
La rencontre débute ce mercredi, en présence d’acteurs politiques, sociaux et institutionnels.
La veille, le président a précisé l’esprit de cette initiative.
« J’ai engagé, en toute responsabilité, un dialogue voulu, non subi. Un dialogue d’anticipation, non de réaction », a-t-il déclaré.
Selon lui, il faut un débat ouvert, sincère et structuré.
Ce dialogue doit interroger les règles actuelles de la vie politique.
Il doit aussi proposer des transformations profondes et adaptées aux réalités du moment.
Repenser l’architecture institutionnelle
D’après le chef de l’État, le Sénégal a hérité d’un système institutionnel stable.
Celui-ci a permis la paix et la continuité démocratique depuis l’indépendance.
Cependant, le monde change ,la société sénégalaise évolue et le peuple devient de plus en plus exigeant.
Face à cela, Diomaye Faye estime qu’il faut ajuster et rénover l’architecture politique existante.
Objectif : renforcer la justice et restaurer la confiance dans les institutions publiques.
Il veut aussi consolider la légitimité démocratique des dirigeants.
Une démarche apaisée et sans calcul électoral
Par ailleurs, le président précise que ce dialogue n’est pas dicté par une urgence électorale.
Il veut un espace de discussion apaisé, loin des calculs partisans.
« Ce dialogue doit être un moment de paix », affirme-t-il.
Il souhaite un cadre libre et responsable pour penser l’avenir politique du Sénégal.
Enfin, ce processus pourrait ouvrir la voie à une réforme majeure des institutions.
Il arrive à un moment où les attentes citoyennes sont fortes, tant sur le plan politique que social.