Macky Sall envisage de succéder à António Guterres à l’ONU en 2026.
Il n’a pas officialisé sa candidature, mais il mobilise déjà ses réseaux.
Africa Intelligence a révélé ses démarches en coulisse depuis plusieurs mois.
En mars, il a discrètement évoqué ce projet avec Emmanuel Macron.
L’Élysée parlait alors de « belles perspectives internationales » pour dissuader un troisième mandat.
Pourtant, Macky Sall croit toujours à ses chances dans l’arène diplomatique mondiale.
Un enjeu stratégique : éviter le veto
Pour diriger l’ONU, il doit éviter tout veto des cinq membres permanents.
C’est pourquoi il cherche un rapprochement stratégique avec l’administration Trump.
En parallèle, il renforce ses contacts avec la Chine, acteur influent à l’ONU.
Il a récemment échangé avec Lu Shaye, diplomate chinois de haut niveau.
Un déplacement en Chine reste en préparation pour consolider ce lien diplomatique.
Tensions internes : un frein potentiel
Cependant, son parcours rencontre des résistances internes au Sénégal.
Le gouvernement actuel, dirigé par Faye et Sonko, évoque des poursuites judiciaires.
Or, le soutien du pays d’origine reste crucial pour ce type de candidature.
Ses tensions avec le pouvoir freinent sa dynamique sur la scène internationale.
Mais son entourage relativise cette difficulté, en citant des cas similaires.
Une candidature encore fragile
Des discussions confidentielles sont en cours avec le régime en place à Dakar.
Macky Sall espère éviter l’obstacle d’un refus national officiel.
Toutefois, la rotation géographique favoriserait un candidat sud-américain en 2026.
Un lobbying international en marche Depuis Marrakech, Macky Sall défend activement son bilan politique.
Il s’appuie sur une équipe de conseillers en diplomatie et communication.
Il met en avant sa présidence de l’Union africaine, largement saluée.
Il valorise aussi ses positions modérées sur le conflit russo-ukrainien.
