Le Sénégal gère la lutte à travers un Comité national depuis 1994.
Ce Comité résulte d’un arrêté ministériel du 21 mars 1994, officialisant une gestion unitaire.
Cependant, le pays peine à se doter d’une Fédération nationale, contrairement à ses voisins africains.
Cette lacune freine le développement structuré de la lutte au Sénégal.

Un cadre réglementaire déjà en place

La Charte du sport soutient la création d’une Fédération nationale.
L’exposé des motifs de 2024 va dans le même sens.
La politique sectorielle du sport promeut aussi cette évolution structurelle.
Le ministère des Sports encourage une réforme en profondeur.

Une affiliation internationale incomplète

Le Comité actuel est affilié à plusieurs instances : CALA, FILA et CNOSS.
Il appartient aussi à l’Union des fédérations francophones de luttes.
Malgré cela, il reste provisoire et manque de légitimité fédérale.

L’importance de la lutte dans la société sénégalaise

La lutte reste le sport le plus populaire au Sénégal.
Elle mêle tradition et modernité, attirant un large public.
Les tam-tams, danses et chants rythment chaque combat.
Le spectacle attire les foules et structure l’engouement populaire.

Pour une réforme durable et efficace

Une belle lutte attire les foules et nécessite des lutteurs bien formés.
Sans public, la lutte perd son sens et son impact culturel.
Pour passer à une Fédération, une feuille de route s’impose.
Le Sénégal doit d’abord poser les bases solides d’une structure durable.

Priorités de la réforme Créer une Fédération de lutte reste la première étape essentielle.
Améliorer le statut des lutteurs, managers et promoteurs s’impose.
Transformer les écuries en associations légales facilitera la structuration.
Adapter les programmes à chaque région soutiendra l’ancrage local.
Organiser un festival national de lutte valorisera la discipline.
Intégrer la lutte aux Jeux olympiques renforcera sa reconnaissance mondiale.
Prévoir la reconversion des lutteurs évitera l’exclusion après carrière.
Associer les collectivités locales développera la dimension culturelle.
Impliquer la lutte dans les JOJ 2026 dynamisera son image.
Soutenir les programmes en lien

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