Des journalistes et des acteurs civils ont participé à un atelier à Dakar.
Ils ont échangé sur les nouvelles prérogatives de l’Ofnac renforcées en 2024.
Ils ont aussi discuté des engagements pris dans le cadre du Gouvernement ouvert (PGO).

Le foncier, au cœur des préoccupations

Les participants ont longuement évoqué les litiges fonciers dans les collectivités territoriales.
Saliou Diop, juriste à l’Ofnac, a souligné l’ampleur de ce problème.
Il a révélé que 90 % des plaintes reçues concernent le foncier.
Il a dénoncé la gravité de la situation foncière au Sénégal.

De nouvelles sanctions en cas de refus

Sous l’ancien cadre, les personnes convoquées ne répondaient presque jamais.
Ce comportement reste courant malgré l’importance des enquêtes de l’Ofnac.
Désormais, le président de l’Ofnac peut sanctionner toute absence injustifiée.
Le refus de comparution constitue une entrave passible de deux à cinq ans de prison.
Le contrevenant risque aussi une amende entre cinq et cinquante millions de francs CFA.
Le président de l’Ofnac peut également saisir directement le procureur.

Des prérogatives élargies pour l’Ofnac

La loi de 2024 accorde de nouveaux pouvoirs à l’Ofnac.
L’Office peut désormais lancer une mise en demeure pour enrichissement illicite.
Il peut aussi engager une médiation si la personne mise en cause le demande.
L’Ofnac peut également geler des biens, fonds ou ressources suspects.
Ces mesures concernent toute personne soupçonnée de corruption, physique ou morale.

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