Dimanche 13 juillet, un nouveau navire de la « Coalition de la Flottille pour la liberté » a quitté le port de Syracuse, en Sicile, en direction de Gaza. Chargé d’aide humanitaire principalement destinée aux enfants, ce bateau a pris la mer six semaines après le départ du voilier Madleen, arraisonné puis saisi par l’armée israélienne au large de la bande de Gaza.
Malgré cet épisode tendu, les militants pro-palestiniens persistent. Cette fois, c’est le Handala, un ancien chalutier norvégien de 18 mètres, qui transporte à son bord des produits médicaux et de la nourriture. Une quinzaine d’activistes pacifistes accompagnent cette nouvelle mission, déterminés à briser le blocus israélien.
Un engagement renouvelé face à une urgence humanitaire
« La situation humanitaire à Gaza ne cesse de se détériorer. C’est pourquoi nous reprenons la mer, même après l’interception de notre précédent navire en pleine mer par Israël », a déclaré Michele Borgia, porte-parole italien de la coalition. Pour lui, le refus de céder face aux obstacles constitue un acte de solidarité et de résistance.
De son côté, Gabrielle Cathala, militante de La France insoumise, a insisté sur l’objectif central de cette mission : « Il s’agit avant tout d’une action pour les enfants de Gaza, mais aussi d’une manière de rompre le silence estival autour des massacres en cours. » Elle espère que le Handala atteindra les côtes gazaouies. « Dans le cas contraire, ce serait une nouvelle violation flagrante du droit international par Israël », affirme-t-elle.
Un itinéraire symbolique
Avant de poursuivre sa route en Méditerranée, le Handala fera escale dans les Pouilles. Cette région du sud de l’Italie a été la première à suspendre toutes ses relations avec Israël en signe de protestation contre les actions menées à Gaza. Ce passage revêt donc une forte portée symbolique pour les organisateurs de la flottille.
En dépit des risques, la coalition internationale affirme son engagement en faveur du peuple palestinien et entend continuer ses actions pacifiques pour briser le blocus et alerter l’opinion publique mondiale.