L’ancien Premier ministre malien, Moussa Mara, a vécu une semaine particulièrement agitée.
Le mardi 15 juillet, la Brigade d’Investigations Judiciaires (BIJ) de Bamako l’a convoqué.
Les enquêteurs ont agi après l’ouverture d’une enquête sur l’un de ses messages en ligne.
Ils l’ont interrogé pendant près de trois heures dans les locaux de la brigade.
Après l’audition, les autorités l’ont autorisé à regagner librement son domicile.

Une deuxième convocation dès le lendemain

Le mercredi, il s’est à nouveau rendu à la BIJ pour une seconde audition.
Il était accompagné de son avocat, Me Mountaga Tall, ancien ministre de la Justice.
Après l’audition, le procureur du Tribunal de Commune IV l’a convoqué dans son bureau.
Le procureur l’a interrogé plusieurs minutes avant de le laisser repartir chez lui.

Il affiche sa confiance en la justice

Le même jour, Moussa Mara a réagi par un message sur ses réseaux sociaux.
Il a affirmé qu’il gardait confiance en la justice de son pays, malgré cette affaire.
Il a aussi réaffirmé son attachement aux principes démocratiques et aux libertés fondamentales.

Un message polémique en cause

RFI précise que la polémique vient d’un message publié le 4 juillet sur Facebook.
Dans ce texte, Mara défendait des militants arrêtés pour leurs opinions politiques.
Il les qualifie de « prisonniers d’opinion », arrêtés pour avoir critiqué la Transition.
Il s’engageait aussi à se battre « par tous les moyens » pour un avenir meilleur.
Il espérait, selon ses mots, voir « le soleil briller après la nuit ».

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