Après plus de trois mois de pourparlers au Qatar, le gouvernement congolais et le mouvement rebelle AFC/M23 ont signé, samedi 19 juillet à Doha, une déclaration de principe jetant les bases d’un accord de cessez-le-feu. Cette avancée diplomatique intervient dans un contexte de tensions persistantes dans l’est de la République démocratique du Congo.

Une médiation qatarienne décisive

La signature s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères du Qatar, qui a joué un rôle clé dans la médiation entre les deux parties. Selon plusieurs sources proches du dossier, le texte prévoit la mise en place d’un mécanisme de cessez-le-feu permanent, un plan pour restaurer l’autorité de l’État dans les régions concernées et un cadre pour les négociations à venir.

Une déclaration dans la continuité des efforts régionaux

Ce document marque une étape importante dans le processus de paix engagé récemment. Il intervient trois semaines seulement après l’accord signé à Washington le 27 juin dernier entre la RDC et le Rwanda, principal soutien du M23 selon Kinshasa.

Le M23 veut un accord distinct

L’AFC/M23, qui contrôle depuis janvier et février de vastes territoires riches en minerais dans l’est de la RDC, tenait à négocier un accord distinct avec le gouvernement congolais. Le mouvement rebelle entend faire valoir ses propres revendications en marge de l’accord conclu entre Kinshasa et Kigali.

Un engagement en faveur de la paix

« Les parties s’engagent à respecter leur engagement en faveur d’un cessez-le-feu permanent »,  stipule la déclaration signée à Doha. Reste désormais à traduire ces engagements en actes, alors que les violences se poursuivent encore dans plusieurs zones du Nord-Kivu.

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