Alors que les relations se resserrent entre Kinshasa et Washington, la RDC franchit une étape majeure. Le 18 juillet, le gouvernement congolais signe un accord de principe avec KoBold Metals, une entreprise américaine. Cette société est spécialisée dans l’exploration de minerais critiques. Ainsi, ce partenariat s’inscrit dans la stratégie américaine pour sécuriser ses ressources stratégiques.

Une signature au sommet de l’État

Le président Félix Tshisekedi assiste à la signature du contrat à Kinshasa. Le ministre des Mines, Kizito Pakabomba, et Benjamin Katabuka de KoBold Metals officialisent l’accord. Les deux parties lancent un programme d’exploration minière à grande échelle.

Des ambitions bien au-delà de Manono

KoBold Metals exploite déjà le gisement de lithium de Manono, l’un des plus vastes au monde. Désormais, l’entreprise veut élargir ses recherches à plus de 1 600 km² sur le territoire congolais. Elle vise notamment le cobalt, le cuivre et le nickel. Ainsi, KoBold affiche clairement son intention de devenir un acteur incontournable du secteur.

L’intelligence artificielle comme levier majeur

Pour aller plus vite, KoBold parie sur l’innovation technologique. Elle utilisera l’intelligence artificielle et des outils géologiques avancés. En parallèle, une équipe partira en Belgique numériser les archives géologiques congolaises. Cette mission débutera avant le 31 juillet 2025.Elle permettra de consolider une base de données scientifique indispensable.

Un soutien de poids venu de la tech américaine

KoBold bénéficie du soutien de Jeff Bezos et Bill Gates, figures majeures de la tech.

Grâce à ces appuis, l’entreprise affirme pouvoir lever plus d’un milliard de dollars.

Elle compte ainsi accélérer la production de lithium et l’exporter vers l’Occident.

Un accord dans un contexte diplomatique favorable

Cet accord s’inscrit dans la dynamique du dialogue RDC–États-Unis.

En juin, Washington a facilité un accord de paix entre la RDC et le Rwanda.

Derrière ces initiatives, les États-Unis cherchent à sécuriser l’accès aux minerais stratégiques congolais.

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