L’armée israélienne a tiré sur des civils près des points d’aide humanitaire.
Le ministère de la Santé de Gaza confirme au moins 95 morts en 24 heures.
Les victimes attendaient de l’aide aux points de distribution gérés par les États-Unis.
Une famine meurtrière s’intensifie
La famine a tué 19 personnes en 24 heures selon Muneer Alboursh.
Le directeur général du ministère accuse le blocus total imposé par Israël.
Depuis le 2 mars, Israël a fermé tous les points de passage vers Gaza.
Cette fermeture empêche l’accès à l’aide humanitaire et aggrave la famine.
Bilan sanglant aux points de distribution
Depuis le 27 mai, 1 020 demandeurs d’aide ont été tués.
Les tirs israéliens ont blessé plus de 6 500 autres personnes.
Ces attaques ont eu lieu près des points d’aide du mécanisme israélien.
Des institutions et responsables onusiens dénoncent ces sites comme des « pièges mortels ».
Enfants et civils victimes de la faim
Le ministère de Gaza recense 86 morts par faim ou déshydratation depuis octobre 2023.
Parmi eux figurent 76 enfants, tous morts faute de soins et d’eau.
Le bureau des médias du gouvernement tire la sonnette d’alarme.
Gaza se trouve, selon lui, « au seuil d’une hécatombe humanitaire ».
Une guerre aux conséquences tragiques
Depuis octobre, l’armée israélienne a tué près de 59 000 Palestiniens.
La majorité des victimes sont des femmes et des enfants.
Les bombardements ont détruit Gaza et anéanti son système de santé.
Les conditions de vie y frôlent la famine généralisée.
Procédures judiciaires internationales en cours
La Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt en novembre.
Elle vise Netanyahu et l’ex-ministre de la Défense Yoav Gallant.
Les deux sont accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
Israël est aussi poursuivi pour génocide devant la Cour internationale de justice.
