Dans la nuit du vendredi 25 au samedi 26 juillet, des frappes russes et ukrainiennes ont fait au moins cinq morts et plusieurs blessés des deux côtés de la frontière. Les autorités de Kiev et de Moscou font état d’attaques intensives par drones et missiles.
En Russie : deux morts après une attaque de drone
En Russie, le gouverneur de Rostov, Iouri Sliousar, a signalé deux morts. Une voiture a pris feu après une attaque de drone à Zimovnikovski, près de l’Ukraine.
En parallèle, le ministère russe de la Défense a affirmé avoir intercepté 54 drones ukrainiens. La région de Briansk, elle aussi frontalière, a été la plus touchée avec 24 drones abattus.
En Ukraine : Dnipro paie un lourd tribut
L’Ukraine a subi une offensive coordonnée. L’armée de l’air a abattu 183 drones et 17 missiles sur un total de 208 drones et 27 missiles lancés par la Russie.
Dans la région de Dnipropetrovsk, trois personnes ont perdu la vie. Six autres ont été blessées. Un jeune homme de 21 ans est décédé à l’hôpital. Une autre victime a été retrouvée dans un village voisin.
À Dnipro, une personne est morte dans un immeuble résidentiel. Le maire Borys Filatov a dénoncé le manque d’abris et appelé les habitants à éviter les étages supérieurs.
Kharkiv et Zaporijjia aussi visées
Plus au nord-est, à Zmiiv (région de Kharkiv), des bombardements russes ont blessé trois civils. L’armée a utilisé des bombes guidées, des missiles balistiques et des drones-suicides.
Dans la région de Zaporijjia, les frappes ont déclenché plusieurs incendies, dont un dans un immeuble. Aucun mort n’a été signalé, a précisé le gouverneur Ivan Fedorov.
Zelensky promet une riposte
Volodymyr Zelensky a réagi fermement. Sur les réseaux sociaux, il a promis des représailles. Il mise sur les drones longue portée pour répondre aux attaques russes.
Il a aussi évoqué des pourparlers, proposant une rencontre avec Vladimir Poutine.
Le Kremlin, sceptique, a rejeté cette idée. Il a estimé qu’un sommet bilatéral restait improbable d’ici 30 jours. Le fossé entre les deux pays demeure profond.
Une guerre sans fin, des civils en première ligne
Cette nouvelle escalade confirme l’enlisement du conflit. Chaque semaine, des civils paient le prix des frappes croisées. Les négociations restent au point mort, tandis que la violence, elle, continue.