Un jour pair, on parle de solutions. Un jour impair, on parle de projets.
Le matin, on brandit un « agenda national de transformation systémique », et le soir venu, on déroule un « plan de redressement ». Voilà le paradoxe d’un gouvernement qui avance à contretemps, sans cohérence, sans boussole.

Ce que nous vivons, c’est la manifestation d’un pouvoir fantasmé, un gouvernement de l’improvisation permanente, sans cap clair, sans programme structuré. Un régime enfermé dans les slogans et les promesses creuses, qui recycle les annonces sans jamais produire de résultats tangibles.

Quatre programmes économiques en 16 mois : le signe d’un échec

Changer de cap économique tous les quatre mois, c’est institutionnaliser le tâtonnement, c’est faire de l’incertitude un mode de gouvernance. Cela traduit l’absence de vision stratégique et la légèreté avec laquelle les questions vitales de notre économie sont traitées.

Le peuple sénégalais mérite mieux qu’une expérimentation permanente.
Il mérite un cap, une feuille de route crédible, des politiques cohérentes, capables de sortir notre pays de la pauvreté et du sous-développement.

Une alerte, un constat, une urgence

Nous ne pouvons rester passifs face à ce qui s’annonce comme une dérive économique. Le Sénégal n’a pas besoin d’un gouvernement de formules abstraites, mais d’une équipe capable de produire des résultats concrets.

L’économie n’est pas un terrain d’essai. Elle est la colonne vertébrale de la souveraineté nationale et du bien-être collectif.

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