Le Bureau de l’Assemblée se réunira ce mercredi 6 août 2025.
Il examinera un projet de loi sur la dissolution de l’OFNAC.
Cette instance, créée en 2012, luttait contre la corruption et la fraude administrative.
Elle visait aussi à promouvoir la bonne gouvernance dans l’administration publique.

Le gouvernement veut aller vite

Le gouvernement a déjà annoncé son intention d’agir rapidement.
Voici la phrase à la voix active :
Le Conseil des ministres a adopté quatre projets de loi le 30 juillet.

Ces textes visent à renforcer la transparence dans la gestion des affaires publiques.
Parmi eux figure une réforme du statut de l’OFNAC.
Le magistrat Serigne Bassirou Guèye dirige actuellement l’OFNAC.

Une session extraordinaire en préparation

L’exécutif ne souhaite pas attendre la session ordinaire prévue en octobre.
Il prépare une session extraordinaire pour accélérer l’examen des textes.
Cette volonté bouscule le calendrier parlementaire prévu.
Tout indique qu’une session spéciale pourrait être convoquée rapidement.

Convocation du Bureau de l’Assemblée

Le président El Malick Ndiaye a convoqué les membres du Bureau.
La réunion est prévue le 6 août à 11h00 au nouveau bâtiment parlementaire.
La salle Marie Joséphine Mboup accueillera cette rencontre officielle.
La note de convocation, datée du 31 juillet, reste vague sur l’ordre du jour.
Elle précise que la réunion se tient uniquement « à titre d’information ».

Vers une ouverture rapide de session

Des sources proches du dossier évoquent une session extraordinaire imminente.
D’ailleurs, selon les informations du journal L’Observateur, l’Assemblée pourrait bientôt l’officialiser.
Le Règlement intérieur autorise une telle session sous conditions strictes.
Elle peut être initiée par le président ou un groupe de députés.
Sa durée est limitée à 15 jours, avec clôture après épuisement des points inscrits.

Un programme législatif chargé

La session devra examiner les quatre projets de loi du Conseil des ministres.
Le premier réforme l’OFNAC et redéfinit son rôle.
Le second protège les lanceurs d’alerte dans l’administration.
Le troisième projet de loi garantit l’accès à l’information publique.
Le quatrième renforce la transparence sur la déclaration de patrimoine.

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