Une audition de deux heures
La Commission d’instruction de la Haute Cour a entendu Moustapha Diop pendant deux heures.
L’ancien ministre du Développement industriel est poursuivi pour complicité de détournement de deniers publics.
Des accusations fermement rejetées
Selon Les Échos, Moustapha Diop nie toute implication dans cette affaire.
Il affirme n’avoir été ni administrateur de crédits, ni ordonnateur de dépenses au moment des faits.
Un contexte évoqué pour sa défense
Face aux six magistrats, dont Seynabou Ndiaye Diakhaté, Diop a précisé le contexte administratif.
Il a cité des dérogations accordées par Macky Sall et une circulaire d’Abdoulaye Daouda Diallo.
Vers une demande de liberté provisoire
À l’issue de l’audition, ses avocats envisagent une demande de mise en liberté provisoire.
Ils comptent également déposer un pourvoi en cassation contre l’inculpation.
Une accusation jugée infondée
Moustapha Diop qualifie son inculpation de « surprenante et sans fondement ».
Il affirme n’être mêlé ni de près ni de loin à ce dossier.