Le 1er août 2025, le pays a tracé une nouvelle ligne d’horizon.
Le Premier ministre Sonko a présenté le Plan Jubbanti Koom à la nation.
Ce plan marque un tournant stratégique vers la relance économique et sociale.
Il place la République au cœur de l’action publique.
Il redonne sens à la souveraineté dans un monde globalisé.

Rupture avec un passé opaque

Une République ne se bâtit pas sur la tricherie.
Elle ne prospère pas sous une mauvaise gouvernance.
Le régime précédent a fait de l’opacité une méthode.
Il a normalisé la complaisance et utilisé le silence comme arme.
Mais chaque peuple peut reprendre son destin en main.

Construire ensemble, dans la clarté

L’avenir ne se négocie pas dans les coulisses du pouvoir.
Il se construit dans la transparence et l’engagement collectif.
Le Plan Jubbanti Koom traduit cette volonté de refondation.
Il redonne ses lettres de noblesse à la citoyenneté.
Il restaure la bonne gouvernance comme principe fondamental.

Une architecture endogène et ambitieuse

Le plan repose sur un financement à 90 % par des ressources nationales.
Il affirme notre capacité à assumer notre propre développement.
Il se déploie en trois étapes : redressement, impulsion, accélération.
Cette trajectoire vise une transformation profonde d’ici 2050.
Elle repose sur des choix forts et cohérents.

Une gouvernance sobre et responsable

Jubbanti Koom prône l’audit rigoureux des institutions publiques.
Il engage la rationalisation des dépenses de l’État.
Il recentre l’État sur ses missions essentielles.
Le plan prévoit aussi une justice fiscale plus équitable.
Il impose une taxation aux secteurs numériques et révise les contrats extractifs.

Une souveraineté éthique et assumée

La souveraineté ne se proclame pas, elle se finance et se protège.
Elle s’incarne dans une justice sociale réelle et durable.
Ce plan défend une gouvernance fondée sur l’éthique et la responsabilité.
Il traduit une ambition de rupture avec la rente et le clientélisme.

Un pacte intergénérationnel

Jubbanti Koom dépasse le simple cadre d’une politique publique.
Il constitue un pacte entre les générations.
Il s’adresse aux jeunes, aux innovateurs, aux paysans, aux enseignants.
Il reconnaît leur rôle central dans la construction nationale.
Il appelle à l’appropriation citoyenne et à la vigilance démocratique.

Un défi pour la République

L’histoire oscille parfois entre résignation et renaissance.
Le plan propose une réconciliation entre institutions et citoyens.
Il mobilise les ressources locales pour restaurer la souveraineté économique.
Mais certains espèrent son échec, par peur ou calcul politique.
Ils craignent que son succès condamne leur propre héritage.

Le refus d’un retour en arrière

Jubbanti Koom ne doit pas être l’otage d’une élite déchue.
Il incarne une République de vérité, de mérite et de transparence.
Le service public doit servir l’intérêt général, non des intérêts privés.
L’État doit retrouver sa dignité par l’intégrité et la responsabilité.

Une foi en l’avenir

Ce plan marque une tentative audacieuse de refonder l’action publique.
Il faudra le porter, le surveiller et l’ajuster en permanence.
Mais en l’adoptant, le Sénégal affirme sa foi en lui-même.
Il croit en son intelligence, son travail et son avenir.

Lansana Gagny SAKHO,
Président du Cercle des Administrateurs Publics


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