Au terme d’un tournoi marqué par deux défaites frustrantes, le président de la Fédération sénégalaise de basketball dénonce un arbitrage « injuste » et promet de saisir la FIBA. Pour lui, le Sénégal a été lésé à Abidjan.

Le Sénégal est sorti de l’Afrobasket féminin 2025 avec un goût amer. Après une défaite en demi-finale contre le Nigeria (75-68) et une autre face au Soudan du Sud (66-65) en petite finale, les Lionnes terminent quatrièmes d’une compétition où elles espéraient décrocher un nouveau sacre continental. Mais pour Me Babacar Ndiaye, président de la Fédération sénégalaise de basketball (FSBB), ces contre-performances ne s’expliquent pas uniquement par le jeu : l’arbitrage est, selon lui, en cause.

« C’est du vol ! », a-t-il déclaré à la sortie du Palais des sports de Treichville. Me Ndiaye pointe des fautes non sifflées, des décisions contestables et, surtout, la désignation d’une arbitre ivoirienne lors de la demi-finale contre le Nigeria. Un choix qu’il juge « incompréhensible » alors que la Côte d’Ivoire avait été éliminée la veille par le Sénégal.

Le patron du basket sénégalais accuse la FIBA de négligence et promet une plainte officielle. « Nous avons soulevé le problème samedi, mais nous allons formuler une plainte écrite. Ce qui s’est passé ici ne doit plus se reproduire, surtout à quelques jours de l’Afrobasket masculin », a-t-il martelé.

Ce n’est pas la première fois que le Sénégal remet en question l’arbitrage dans une compétition majeure. Me Ndiaye a rappelé un précédent en 2021 à Kigali, où un arbitre angolais avait officié un match crucial impliquant la Côte d’Ivoire, peu après l’élimination de son pays par le Sénégal.

Dans les coulisses, plusieurs observateurs partagent la colère du président de la FSBB. Le manque de neutralité dans la désignation des officiels devient un sujet de plus en plus sensible. Pour Me Ndiaye, il est temps de poser le débat et de réclamer plus de rigueur dans l’organisation des compétitions africaines. En attendant, les Lionnes rentreront bredouilles, mais la bataille diplomatique, elle, ne fait que commencer.

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