Au moins huit personnes, parmi elles quatre enfants, ont péri samedi matin dans des frappes aériennes israéliennes sur la bande de Gaza. Les bombardements ont visé une maison dans le camp de réfugiés de Bureij et une tente de déplacés à Khan Younis, aggravant le bilan humain déjà dramatique depuis le début du conflit en octobre 2023.

Des frappes meurtrières au cœur de Gaza

L’hôpital Al-Awda a confirmé qu’une frappe israélienne sur une maison du camp de réfugiés de Bureij, au centre de Gaza, a tué six personnes, dont quatre enfants.
Quelques heures plus tard, un drone israélien a ciblé une tente abritant des familles déplacées dans la région d’al-Mawasi, au nord de Khan Younis. Cette attaque a coûté la vie à un couple et blessé plusieurs autres civils.

Un système de santé au bord de l’effondrement

La multiplication des frappes a saturé les hôpitaux de Gaza. Les structures médicales manquent de lits, de médicaments et de matériel pour soigner les blessés. La pression humanitaire s’accentue dans un territoire déjà fragilisé par des mois de blocus et de pénuries.

Un conflit au lourd bilan humain

Depuis le déclenchement de l’offensive israélienne en octobre 2023, l’armée israélienne a tué près de 61 900 Palestiniens, selon l’agence Anadolu, et les bombardements ont plongé Gaza dans une situation proche de la famine.

Des enquêtes internationales en cours

Sur le plan judiciaire, la Cour pénale internationale (CPI) a émis, en novembre dernier, des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, les accusant de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
Parallèlement, la Cour internationale de Justice (CIJ) examine une plainte visant Israël pour génocide, accentuant la pression diplomatique et judiciaire sur l’État hébreu.

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