Une affaire déjà explosive

Le marché d’armement de 45 milliards secoue encore le Sénégal.
Selon Libération, le parquet financier a intensifié les investigations.
Cette décision suit un rapport accablant de la Centif.
Le document évoque des flux financiers suspects liés à Boubacar Hima, dit « Petit Boubé ».

Arrestations dans le dossier

La Division des investigations criminelles a interpellé trois individus.
Il s’agit de A. Loum, M. Seck et M.W. Sy.
Après 48 heures de garde à vue, ils ont été déférés.
Le Pool judiciaire gère désormais cette affaire aux ramifications internationales.

Un contrat militaire controversé

Le marché avait été attribué à « Petit Boubé » pour 45 milliards de FCFA.
Sa société Lavie Commercial Brokers Suarl gérait l’opération.
Mais la Centif a détecté des montages financiers suspects.
Ainsi, l’affaire a rapidement pris une dimension judiciaire.

Des comptes et flux suspects

Toujours selon Libération, Boubacar Hima détenait plusieurs comptes bancaires au Sénégal.
Ses sociétés Technologie Service International (TSI) et Eurocockpit les alimentaient.
Plus de 3,09 milliards de FCFA y ont transité.
Ces fonds étaient ensuite redistribués en espèces, devises ou virements étrangers.

Des retraits injustifiés

Les enquêteurs ont constaté des retraits spectaculaires.
En deux jours, 85 millions, puis 150 millions et 185 millions ont disparu.
Ces sommes auraient bénéficié à A. Loum et D.A. A Jacques.
La Centif a jugé ces transactions totalement injustifiées.

Des chèques douteux et un contrat secret

Après la signature du contrat, « Petit Boubé » a encaissé 565,5 millions en chèques.
Officiellement, il évoquait des frais de dédouanement.
Mais les vérifications ont révélé des déclarations mensongères.
En réalité, il avait déjà reçu une avance de 34 milliards.

Soupçons de pots-de-vin et réseau à Dubaï

Les enquêteurs soupçonnent un système de rétrocommissions bien organisé.
Un intermédiaire basé à Dubaï attire particulièrement l’attention.
Cet homme est présenté comme l’employeur de M. Seck.
Il figure déjà dans le viseur du parquet financier.

Le recours au système Hawala

Certains fonds auraient quitté le Sénégal discrètement.
Ils seraient passés par le système parallèle Hawala.
Ce mécanisme échappe au contrôle bancaire officiel.
Ainsi, des transferts vers Dubaï auraient été facilités.

Une cavale organisée

Pendant ce temps, « Petit Boubé » reste introuvable.
Une perquisition a eu lieu à Fann Résidence.
Les enquêteurs ont fouillé l’immeuble “Océan”, siège de TSI.
Mais le concierge a affirmé qu’il avait quitté Dakar après la présidentielle 2024.

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