Canberra, 25 août 2025, le Premier ministre australien Anthony Albanese a annoncé l’expulsion de l’ambassadeur d’Iran, accusant Téhéran d’avoir orchestré deux attaques antisémites à Sydney et Melbourne en 2024. Une décision historique, accompagnée du classement des Gardiens de la Révolution sur la liste des organisations terroristes.

Des attaques attribuées à l’Iran

Les services de renseignement australiens accusent l’Iran d’avoir incendié un café casher à Bondi, en banlieue de Sydney, en octobre 2024, puis attaqué la synagogue Adass Israel de Melbourne en décembre. Selon eux, Téhéran a commandité ces deux incendies, heureusement sans victimes, en utilisant des intermédiaires pour brouiller les pistes.

Une décision politique inédite

Face à ces révélations, Anthony Albanese a dénoncé « des actes d’agression orchestrés par une nation étrangère sur le sol australien », qualifiant les attaques de tentative de déstabilisation sociale. Le Premier ministre a annoncé deux mesures fortes : l’expulsion immédiate de l’ambassadeur iranien à Canberra et le classement des Gardiens de la Révolution islamique parmi les organisations terroristes. La ministre des Affaires étrangères, Penny Wong, a souligné le caractère exceptionnel de cette expulsion, une première depuis la Seconde Guerre mondiale.

Répercussions diplomatiques

En réaction, Canberra a suspendu les activités de son ambassade à Téhéran et rappelé son ambassadeur, tout en précisant qu’elle maintiendra un canal diplomatique minimal pour protéger ses ressortissants. L’Iran, de son côté, a rejeté « catégoriquement » les accusations et averti qu’il répliquerait à ce qu’il qualifie de « mesure inappropriée et injustifiée ».

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