L’ancien ministre et maire de Louga, Moustapha Diop, va rester derrière les barreaux. Selon le journal Libération, la commission d’instruction de la Haute cour de justice a rejeté sa demande de liberté provisoire. La décision est tombée la semaine dernière, confirmant la volonté de la justice de poursuivre l’enquête sans concession.

Une demande après son audition au fond

Moustapha Diop avait introduit cette requête juste après son audition au fond dans le cadre de l’enquête sur la gestion du fonds Force Covid-19. Il espérait ainsi obtenir un assouplissement de sa détention, mais la commission a jugé la demande non recevable.

De lourdes accusations

L’ex-ministre est sous mandat de dépôt depuis mai 2025. Les charges qui pèsent sur lui sont multiples et graves :

  • Association de malfaiteurs
  • Concussion et corruption
  • Prise illégale d’intérêts
  • Faux et usage de faux en écritures privées de commerce ou de banque
  • Détournement de deniers publics
  • Blanchiment de capitaux
  • Complicité de ces infractions

Un dossier emblématique de la reddition des comptes

L’affaire Moustapha Diop s’inscrit dans la série de poursuites liées à la gestion des fonds alloués à la lutte contre la pandémie de Covid-19. Ce dossier symbolise la volonté affichée par les nouvelles autorités de renforcer la transparence et de lutter contre l’impunité dans la gestion des deniers publics.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *